– (optionnel) Faites un fond de couleur dans votre carnet ou sur une feuille libre (ici j’ai fait un fond avec de la gouache rouge et jaune)
– Dessinez un équilibriste (ou imprimez une image d’un équilibriste d’internet. Voici une de mes créations sur le thème si elle vous inspire pour l’imprimer : « Femme funambule » )
– Écrivez lentement, de manière décorative si vous le souhaitez « gardez l’équilibre »
– En bas, écrivez de manière lisible ou illisible en complétant ce début de phrase « Garder l’équilibre… » ou « je garde l’équilibre… ». Pensez aux différents domaines de votre vie, de votre être, de vos relations, de votre relation au monde, etc.
– Cherchez dans un magazine un mot (ou groupe de mots) qui vous inspire et collez-le sur votre création.
– Sur cette même page ou une page suivante, écrivez vos réflexions, conclusions, prises de conscience, intuitions ainsi qu’une petite action à poser pour aujourd’hui ou les jours qui viennent pour garder votre équilibre.
Je vous partage par la même occasion un texte inspirant sur ce thème, merci à Sandra Moine de m’avoir donnée l’autorisation de vous partager son écrit:
« Sur son fil, le funambule quitte la terre, s’évade dans les airs. Le vide ne l’effraie pas. Il aiguise ses sens et le galvanise. Si sur le plancher l’artiste bute à trouver sa place, là haut il se révèle et découvre l’essence de son existence. A soixante mètres au dessus du sol, sur cette corde tendue entre deux promontoires, il n’a pas d’autre choix, pour rester en vie, que de s’ouvrir au monde, de s’y accorder et d’en devenir un élément.Il saisit alors que rien ne dure, que l’équilibre n’existe pas. S’il le cherche il tombe, s’il regarde ses pieds il tombe. Il comprend que seul le mouvement importe pour la vie, celui de chacune des parcelles de son corps et de son balancier, tout comme celui de la Terre autour du soleil. Ses instincts lui rappellent de surtout ne pas se figer, de ne jamais cesser d’être mobile. Ses gestes fluides et souples s’harmonisent avec tout ce qui l’entoure dans une chorégraphie unique.C’est dans l’avènement de cette lente danse poétique qu’advient la liberté. Une liberté si intense que les badauds, cloués au sol, le souffle suspendu, en reçoivent les vibrations aux couleurs de rêve et d’espoir.
Oscillations souvent imperceptibles mais perpétuelles. »
Sandra Moine